Favoriser des plantes « locales » ?

Pourquoi favoriser des plantes « locales » (indigènes) ?

  • Se faciliter la vie au jardin : une plante adaptée à nos terroirs nécessitera moins d’entretien (arrosage, protection hivernale…) et donc plus de temps libre pour vous !
  • Diminuer les risques de maladie : une plante adaptée à nos terroirs est robuste et résiste mieux aux maladies et insectes ravageurs.
  • Préserver notre patrimoine végétal historique et nos paysages identitaires.
  • Offrir à nos animaux locaux une source de nourriture et d’abri adaptée.

 

Pour certaines plantes, les espèces « locales » ne sont pas commercialisées, seules des variétés horticoles d’aspect semblable sont disponibles. De façon générale, privilégiez une plante avec un nom latin simple, sans référence à une variété. Par exemple, préférez Euonymus europaeus (Fusain d’Europe) à Euonymus europaeus ‘Red Cascade’ ou Evonymus europaeus ‘Albus’.
De même, certaines plantes portent des noms similaires tout en étant d’origine bien différente. C’est par exemple le cas du Cornouiller sanguin, dénommé Cornus sanguinea en latin. Le Cornouiller local est le Cornus sanguinea subsp. Sanguinea qui peut être confondu avec le Cornus sanguinea subsp. Australis provenant d’Europe de l’Est et, qui plus est, est invasif. Soyez vigilants au nom latin complet pour vous assurer de planter local.

Comment trouver des plantes locales ?

Pommier 'Patte de Loup' ©Emilie Boillot

Pommier ‘Patte de Loup’ ©Emilie Boillot

En complément du guide du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, en ligne :

  • La marque nationale Végétal local garantit des végétaux sauvages d’origine locale. Les semences de base sont prélevées dans le milieu naturel de votre territoire et concernent des fleurs sauvages, des arbres ou des arbustes. Les listes des producteurs agréés et des végétaux disponibles sont sur le site ;
  • La notice pour le choix d’arbres et d’arbustes pour la végétalisation à vocation écologique et paysagère en Centre-Val de Loire ;
  • Pour les fruitiers, orientez-vous vers les associations locales des Croqueurs de Pommes d’Anjou ou de Touraine ou encore l’URGC (Union pour les Ressources Génétiques du Centre-Val de Loire).