Le sud du Parc est essentiellement occupé par de vastes plateaux ondulés, voués aux exploitations céréalières. De petites vallées plus humides telles que le Thouet, le Layon ou la Veude entrecoupent ces paysages ouverts, apportant dans les milieux naturels une diversité propice à la faune locale.
Les plateaux autour de Doué-en-Anjou, Richelieu ou Azay-le-Rideau comportent un élément essentiel dans la perception des paysages : le noyer. En alignement ou isolé au milieu des champs, cet arbre était autrefois planté pour son bois et l’huile tirée du pressage de ses noix. La proximité de la Loire navigable a permis sa commercialisation pour en tirer profit.
Le substrat géologique calcaire de ces plateaux était autrefois largement exploité pour la construction en tuffeau ou en falun des châteaux, abbayes, églises, moulins, maisons, etc. Aujourd’hui, ces carrières souterraines sont en partie exploitées pour l’habitat troglodytiques ou les activités viticoles. Elles constituent un important patrimoine local.