La lumière au jardin

Préserver la biodiversité est synonyme de nuit noire

Les espèces se sont adaptées depuis toujours à l’alternance du jour et de la nuit. Tout éclairage artificiel aura donc un impact sur le vivant.
La pollution lumineuse peut constituer un obstacle infranchissable pour certaines espèces et un piège lumineux pour d’autres.


Comment limiter la pollution lumineuse dans nos jardins ?

        • Déterminer vos besoins d’éclairage en amont : est-ce pour des raisons de sécurité ou seulement d’esthétisme ?
        • Favoriser les points d’éclairage avec capteur de mouvements ;
        • Supprimer les lampes qui émettent le plus d’ultraviolet (celles à vapeur de mercure) ou les LED de type « blanc froid » qui émettent fortement dans le bleu ;
        • Éviter d’éclairer les espaces naturels, les points d’eau, les haies, les boisements ou les zones agricoles ;

 

A l’échelle d’une commune ou d’une intercommunalité, la création d’une trame noire permet de connaitre le patrimoine locale nocturne pour préserver, voir rétablir les corridors écologiques qui leur sont liés, dépourvue de nuisances lumineuses.

 

Plus d’informations sur une de nos espèces nocturnes à préserver : Les chauve-souris, méconnues et si attachantes

Pour aller plus loin, le lien vers les conseils de l’Office Français de la Biodiversité (OFB)