Accueillir les auxiliaires

Favorisez l’accueil de pollinisateurs et auxiliaires, pour le plus grand bien de votre jardin !

 

Plus votre jardin accueillera de biodiversité, plus il sera en capacité de se défendre contre les ravageurs et de s’adapter aux aléas climatiques. Mais comment bien les accueillir ?

Pour commencer, favorisez la venue des auxiliaires de cultures. Il s’agit de tous les animaux qui sont utiles à votre jardin, notamment les insectes prédateurs de ravageurs des cultures. Par exemple, la larve de coccinelle va se nourrir de pucerons, le hérisson quant à lui s’occupera des limaces… C’est une aide précieuse, gratuite et écologique !

Faites-vous aider par les pollinisateurs. Il s’agit d’insectes qui permettent la pollinisation d’une plante, c’est-à-dire qui transportent le pollen d’une fleur à une autre. Ceux-ci sont indispensables pour une bonne production au verger ou au potager.

Commencez simplement par laisser de la végétation spontanée et dense dans votre jardin. Laissez l’herbe haute, quand vous le pouvez. Ne tondez plus mais fauchez une à deux fois par an, à partir de septembre.

Installez des gîtes à insectes, nichoirs à oiseaux, abris pour petits mammifères. Par exemple, dans votre verger, créez des nichoirs à mésanges pour lutter contre le carpocapse. Si ces hôtels et nichoirs ont un intérêt pédagogique indéniable, il s’agit avant tout d’habitats artificiels. Lorsque l’espace le permet, préférez des aménagements et plantations variés ! Souvenez-vous qu’aucun substitut créé par des mains humaines ne remplacera jamais un abri naturel tel qu’un vieil arbre creux, un espace en friche abritant des herbes sèches à tiges creuses, un talus de terre, etc.

Prévoyez la mise en place d’un point d’eau, comme une mare, pour accueillir les amphibien et autres insectes aquatiques.

N’hésitez pas à conserver un mur de pierres sèches pour les lézards ou encore des petits fagots ou un tas de bois pour les hérissons et les insectes.

 

   

De gauche à droite : la Mélitée du plantain (Melitaea cinxia), le Coléoptère rouge (Pyrrhidium sanguineum), le Grand Bombyle (Bombylius major) © M. Mattéi

 

 


Pas de désherbage chimique pour des insectes en pleine forme et abondants !

Utilisez des solutions alternatives au désherbage chimique tel que le binage ou le sarclage.

L’arrachage manuel reste la méthode la plus efficace.

Pour limiter la pousse des adventices, rien de mieux qu’une bonne couche de paillage naturel


 

 

 

Pour aller plus loin, suivez les conseils de l’Office Français de la Biodiversité (OFB).