Les principaux types de sol

Le sol argileux

Riche et humide … mais parfois difficile
L’argile retient facilement l’eau et les nutriments. Les végétaux y souffrent rarement de la sécheresse. Attention cependant aux excès d’eau… les racines ne peuvent alors plus respirer. Lorsque les températures sont froides, toute cette eau retenue rend ce sol sensible au gel.
Le développement des plantes et le travail du jardinier sont parfois difficiles. Les sols argileux sont très durs en cas de sécheresse et « collent » lorsqu’ils sont humides.

Comment reconnaître ce type de sol ?
La terre a tendance à coller. Malaxée à la main, elle forme une boule compacte, ferme et luisante. Lorsqu’il pleut, ce sol retient l’eau en surface ; des flaques se forment. A l’inverse, lors de sécheresses, ce sol se craquelle.
Les chardons des champs, liserons, plantains, pissenlits … suggèrent un sol plutôt argileux.

Le sol calcaire

Chaud et facile à travailler … mais « pauvre » pour les plantes
Un sol calcaire est plutôt « léger » ; les jardiniers ne fatiguent pas à la travailler. Ce sol laisse passer l’eau facilement, il est perméable. De ce fait, il se dessèche rapidement en été. Les plantes ne risquent pas un excès d’eau… mais attention à la sécheresse ! Les terrains calcaires se réchauffent rapidement aux beaux jours ; faisant le bonheur des végétaux. Cependant, ce sol ne regroupe pas tous les nutriments nécessaires à certaines plantes. Ce type de sol est plutôt qualifié de « pauvre ».

Comment reconnaître ce type de sol ?
Visuellement, ce sol est plutôt clair voir blanchâtre. Au toucher, sa texture est fine ou caillouteuse. Lorsque l’on verse du vinaigre blanc sur une terre calcaire, elle va avoir tendance à mousser.
La présence de sureaux, de coquelicots ou de chicorée sauvage … suggèrent un sol plutôt calcaire.

Le sol humifère

Un sol presque parfait … mais acide
Un sol humifère est un sol riche en humus (« terre » provenant de la décomposition des végétaux). Ce sol se caractérise par sa couleur noire ou très sombre. Il contient beaucoup de débris végétaux, dont souvent des morceaux de bois non décomposés.
Ce sol est très perméable à l’eau et aux nutriments. Il se réchauffe rapidement au printemps mais conserve relativement bien l’humidité ; facilitant le bon développement des plantes. Il est facile à travailler et est « nourrissant » pour les végétaux. Cependant, étant acide, ce sol ne convient pas à tous.

Comment reconnaître ce type de sol ?
La terre malaxée forme une boule légère et aérée. Le sol est brun ou noir, grumeleux, léger, gorgé d’eau et avec des débris de feuilles ou de brindilles.
Orties, fougères, bouton d’ors, bruyères … suggèrent un sol plutôt humifère.

Le sol limoneux

Un sol presque parfait… mais qui s’appauvrit rapidement
Ce sol est plus compact que les sols sableux mais plus fin que les sols argileux. Cela lui permet de retenir les nutriments et l’eau sans excès. Il se réchauffe également bien après l’hiver. Il est souvent facile à travailler. Ce sol a cependant la réputation de s’appauvrir rapidement. Un apport régulier en matière organique (comme du compost par exemple) permet de limiter ce phénomène.

Comment reconnaître ce type de sol ?
La terre, malaxée à la main, à du mal à former une boule. Elle se disloque en morceaux. Elle est douce au toucher et peut laisser une couleur marron-gris sur la peau.

Le sol sableux

Se réchauffe rapidement … mais nécessite beaucoup d’apports en eau
Le sable laisse passer très facilement l’eau ; il est très perméable. L’eau en s’échappant entraine avec elle les nutriments. Ce sol ne peut pas les retenir, au détriment du bon développement des végétaux. Lorsqu’il ne pleut pas, les terrains sableux s’assèchent très rapidement.
Malgré ces contraintes, ce sol se réchauffe rapidement aux beaux jours ; faisant le bonheur des végétaux (notamment les légumes racines). Il est également très facile à travailler pour les jardiniers.

Comment reconnaître ce type de sol ?
La terre malaxée à la main s’effrite entre les doigts. Il est impossible de former une boule. Le toucher est granuleux et râpeux.
L’anthémis des prés, la pensée des champs ou la carotte sauvage… suggèrent un sol plutôt sableux.